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Une journée pour mettre en avant les droits des animaux

La Journéee Internationale des Droits des Animaux (JIDA) est célébrée, chaque année, le 10 décembre. Elle a pour objectif la promotion de l’égalité des droits de tous les êtres vivants, humain ou non. Elle est aussi organisée pour rappeler quels sont les droits des animaux sauvages, domestiques, d’élévage.

C’est précisément pour cette raison que cette journée a été postionnée à la même date que celle de l’anniversaire de la Déclaration des Droits de l’Homme par les Nations Unies, en 1948 : afin de mettre en pespective les droits de la persone et ceux des animaux. Cette date arrive quelques semaines après la Journée mondiale des animaux, le 4 octobre. Celle-ci concerne l’ensemble de la faune mondiale et a pour but d’attirer l’attention des gourvernements et des citoyens sur la condition animale.

La JIDA, par les différentes actions mises en place notamment par les associations, doit permettre d’instaurer un débat public à propos de la manière dont les animaux sont traités. Les militants de la cause animale souhaitent parvenir à une reconnaissance internationale des droits fondamentaux des animaux à ne pas être exploités, à la liberté et à l’épanouissement naturel. Cela concerne les animaux domestiques, les animaux sauvages et aux ceux d’élevage.

Des manifestations silencieuses à la lumière des bougies

Cette journée est internationale. De nombreuses manifestations sont ainsi prévues partout à travers le monde. Dans les pays francophones, la JIDA est relayée depuis 2004 par le collectif International Campaigns. Des animations peuvent petre organisées afin de sensibiliser le grand public, mais la majeure partie des actions vont être des rassemblements silencieux, en fin de journée, à la lumière des bougies, devant les lieux où les droits des animaux ne sont pas respectés. Les associations citent les laboratoires de recherche médicale, abattoires, les élevages industriels ou les commerces de peaux et de fourrure.

L’objectif est d’attirer l’attention sur les droits des animaux

Depuis quelques années, les réseaux sociaux sont aussi le lieu d’expression de ces revendications. Chaque personne souhaitant participer est invitée à relayer sur ses réseaux une photographie ou un visuel dénonçant la maltraitance animale. La JIDA permet aussi de faire le point et d’informer sur ce qu’est la maltraitance animale, comment elle se manifeste et coment agir si on en est témoin. Car si certains actes sont évidents, d’autres le sont moins. Pa exemple, des associations tentent de réguler l’anthropomorphisme au sein des foyers : les animaux de compagnie y sont traités comme des êtres humains, comme des enfants. Ils vont être habillés, vont porter des accessoires, et les propriétaires vont leur prêter des comportements humains. Si ces actions ne relèvent pas de la maltraitance à proprement parler, il faut prendre conscience que la bientraitance va consister à répondre aux véritables besoins de nos animaux. Selon des chercheurs, en obligeant sa boule de poils à accomplir des actions dont elle n’a ni le besoin, ni les capacités, l’anthropomorphisme conduit à maltraiter son animal de manière involontaire.

Obtenir plus de droits pour tous les animaux

Ces dernières années, en France, nous avons assisté à des avancées notables en matière de défense des droits des animaux. En janvier 2015 par exemple, où le Code civil a reconnu l’animal comme étant un être vivant doué de sensibilité.

En novembre 2021, la promulgation de la loi contre la maltraitance animale a permis l’adoption progressive de différentes mesures visant, par exemple, à mieux encadrer l’adoption d’un animal, à sanctionner plus durement les cas d’abandon et de maltraitance, ou encore à interdire les spectacles d’animaux sauvages dans les cirques itinérants (d’ici 2028), et de dauphins et d’orques (à partir de 2026).