Les fêtes approchent !
Bientôt se tiendront les repas de famille, dans une ambiance festive avec leur lot de victuailles et de cadeaux. Après les retrouvailles autour d’une volaille spécialement cuisinée pour l’occasion, place aux souvenirs et aux petites histoires d’atan, souvent mêmées de taquineries.
Il n’est ici pas question de nourriture. Être le dindon de la farce signifie faire les frais de plaisanterie ou encore être moqué. Mais d’où provient cette drôle d’expression ? Difficile de trouver son origine exacte, mais plusieurs hypothèses s’offrent à nous. A l’époque médiévale, se déroulaient des comédies bouffonnes, dans lesquelles des pères de famille, appelées « les pères dindons », en référence à l’animal que l’on qualifait d’idiot, étaient moqués par leurs fils, leur faisant de mauvaises blagues. Le seconde hypothèse se réoule à partir de 1739, date à laquelle « le ballet des dindons » était, bien que barbare, très populaire dans les foires parisiennes. Il consistait à placer des dindons sur plaque métallique qui chauffait lentement, ogbligeant les animaux à sauter pour ne pas se brûler, ce qui provquait l’hilarité des badauds. Cette pratique fut interdite en 1844.
Prenez garde cette année de ne pas être le dindon de la farce !
Enfin la popularité de l’expression, telle que nous la connaissons aujourd’hui, viendrait de 1896, grâce à la pièce comque de Georges Feydeay, « Le Dindon », qui raconte l’histoire d’un homme cherchant à conquérir une femme mariée et usant de stratagèmes divers pour parvenir à ses fins, mais qui se retrouve pris à son propre piège.
Alors cette année, pour les fêtes n’essayez pas de taquiner votre famille en ressortant de vieilles photos et en contant des histoires de famille, vous pourriez vous-même devenir le dindon de la farce !