La formation par le biais de l’alternance représente un bon compromis lorsque l’on souhaite découvrir le monde du travail plus rapidement et percevoir un revenu, tout en poursuivant ses études. Cela permet également de pouvoir faire ses preuves et d’évoluer dans un milieu particulier, en adéquation avec ses aspirations professionnelles. C’est aussi la possibilité de renforcer la théorie en y alliant la pratique en entreprise. On y voit parfois l’opportunité de signer un contrat à l’issue de la formation et de poursuivre sur son poste de travail.
On distingue dans l’alternance, deux types de contrats : l’apprentissage et le contrat de professionnalisation. Alors que le premier a pour vocation d’obtenir un diplôme dans le cadre d’une formation initiale, le second a vocation qualifiante dans le cadre de la formation continue ou complète la première option. Du côté de l’employeur, comme de l’étudiant, des aides financières sont mises en place pour accompagner ce mode d’étude.
Les étudiants peuvent en effet bénéficier de l’allocation de rentrée scolaire, de bourses régionales ou départementales ainsi que d’aides à la mobilité ou au logement. De son côté, l’employeur bénéficie, la première année du contrat, de l’aide à l’embauche mise en place par l’État et peut également percevoir des aides supplémentaires sous conditions, notamment d’âge ou de réinsertion professionnelle.
La rémunération accordée à l’alternant est également moins élevée que pour un salarié, car elle dépend de son âge et de son niveau d’étude.
Les lycées professionnels, organismes de formation privés ou publics ainsi les chambres consulaires (agriculture, artisanale ou commerciale) sont les interlocuteurs privilégiés pour la mise en place de ces contrats.